Dissuasion, Retardement, Résistance : les 3 facteurs clés d’une meilleure sécurité

Dissuasion, Retardement, Résistance : les 3 facteurs clés d’une meilleure sécurité

30/05/2018 0 Par Jocelyne BENISRI
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Le caractère désormais imprévisible des menaces doit conduire les professionnels de la sécurité à réviser leur approche de la protection de site. Comment rester bien préparé ? Le présent article donne aux Responsables Sécurité les clés d’une anticipation efficace.

Les types de sites considérés comme cibles potentielles sont à présent beaucoup plus nombreux et les niveaux de sécurité nécessaires sont nettement plus élevés. Les cibles comprennent en effet non seulement les infrastructures critiques – centrales énergétiques ou centres de données – mais aussi tout espace ouvert aux flux de personnes.

Définir clairement la stratégie de sécurité

La protection de site allie sécurité physique (mise en place d’obstacles matériels) et sécurité électronique (utilisation de la biométrie et détection des intrusions, par exemple). Néanmoins, l’efficacité d’un système de sécurité moderne dépend également pour une large part des infrastructures existantes et du degré de préparation aux attaques.

Cette préparation doit correspondre aux caractéristiques du site, définies par les facteurs essentiels suivants :

  • Type d’activités sur site
  • Environnement local
  • Capacités de réaction des services d’urgence
  • Impact potentiel d’une attaque
  • Niveau de contrôle applicable aux flux de personnes et de véhicules

Dissuasion, Retardement, Résistance

Pour protéger un site, l’approche par zones ou « couches successives » est la plus intelligente et garantit une bonne préparation.

Les différentes « couches de sécurité » sont complémentaires les unes des autres : elles s’opposent tout d’abord à la concrétisation de la menace puis permettent d’en minimiser les conséquences lorsqu’elle s’est matérialisée.

Cette approche peut se résumer à trois domaines essentiels : dissuasion, retardement, résistance.

1. Dissuasion

La dissuasion est la solution idéale. Elle s’avère particulièrement efficace pour combattre les attaquants peu expérimentés du type « loup solitaire », plus faciles à décourager par l’évidence des obstacles à surmonter pour l’attaque du site.

Ces obstacles dissuasifs peuvent être physiques (portes ou barrières) mais aussi psychologiques (vidéosurveillance) : clairement visibles, ils contribuer à signifier par avance aux agresseurs que le site est bel et bien protégé.

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Dans ce domaine, la mise en place d’équipements de contrôle d’accès est une solution plus extensive protégeant à la fois le site et ses utilisateurs en assurant la restriction des accès aux seuls individus autorisés. Différentes options conviennent alors aux différents sites : couloirs rapides pour les volumes de transit les plus importants, portes automatiques en interverrouillage ou sas pour les sites plus sensibles.

 

2. Retardement

Si les mesures de dissuasion ne suffisent pas à décourager l’attaque, l’étape suivante doit la rendre aussi problématique que possible, ceci afin de donner au personnel, aux visiteurs et aux services d’urgence le temps de réagir, d’évacuer les lieux et de mettre en place les réponses nécessaires.
Dans ce domaine également, les équipements de contrôle d’accès sont efficaces : ils peuvent fournir à la fois une barrière bloquant l’entrée des attaquants et une voie d’évacuation sécurisée.

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Les autres options de retardement sont nombreuses : des portes et fenêtres résistantes aux attaques jusqu’aux blocs de barrage barrant les voies d’accès au périmètre du site. Les portes, fenêtres et cloisons de sécurité résistantes à l’effraction, aux tirs et même aux explosifs sont efficaces dans la mesure où elles constituent autant d’obstacles et de pertes de temps pour l’agresseur.

3. Résistance

En dernier lieu, certaines mesures critiques doivent être mises en place pour protéger les biens de valeur présents sur le site. Si l’on envisage les couches de sécurité successives comme allant de l’extérieur vers l’intérieur du périmètre, il s’agit du cœur de « l’oignon de sécurité ».

Ce cœur doit comprendre les solutions défensives les plus hautement résistantes : coffres et chambres fortes. Là encore, de nombreuses options sont disponibles : du simple coffre ignifuge à la chambre forte résistante aux explosifs et aux forets diamant. L’audit de sécurité et la stratégie résultante détermineront sur ce point le niveau de sécurité adéquat.

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